Lors d’une réunion avec les partis politiques ce vendredi 6 décembre 2024, le Premier ministre, Allah-Maye Halina s’est prononcé sur la décision du gouvernement de rompre l’accord de coopération militaire avec la France. Il a exprimé sa gratitude envers la classe politique, notamment le Cadre National de Concertation des Partis Politiques (CNCP), pour leur soutien « patriotique ».
Selon le Premier ministre, chef du gouvernement, cette rupture s’inscrit dans une volonté de renforcer la souveraineté nationale et de réévaluer les accords internationaux pour s’assurer qu’ils correspondent aux réalités actuelles et aux ambitions futures du Tchad. Le Premier ministre a souligné que l’accord en question est devenu obsolète et ne répond plus aux besoins stratégiques du pays, notamment en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme.
Il a également mentionné que le Tchad doit explorer toutes les options pour établir une architecture nationale de sécurité efficace, conformément à la vision stratégique du pays, qui place la défense nationale au cœur de ses priorités.
De son côté, le coordonnateur du CNCP, Nasra Djimasngar, indique que le cadre a réagi à travers un communiqué pour dire tout simplement que cette dénonciation n’est ni l’affaire de l’opposition, ni l’affaire de la majorité, moins encore l’affaire d’une idéologie politique donnée, mais il s’agit d’une affaire nationale. “Nous nous levons promptement pour nous tenir derrière nos autorités pour accompagner cette décision jusqu’à son aboutissement total”, assure-t-il.