La ville de Laï, dans la province de la Tandjilé, est plongée dans l’obscurité depuis plus d’un an malgré l’existence de poteaux électriques. Le gouverneur, Adoum Moustapha Brahimi, s’est rendu le 4 décembre 2024 à la centrale électrique pour comprendre les raisons de cette situation et envisager des solutions.
La visite du gouverneur à la centrale électrique de Laï reflète une volonté de résoudre une crise énergétique qui affecte profondément la ville. Laï reste privée d’électricité bien que les infrastructures soient en place, une situation qui pénalise lourdement les habitants et l’économie locale.
Lors de cette visite, le gouverneur a cherché à comprendre : Pourquoi la centrale ne fonctionne-t-elle pas ? Les équipements sont-ils opérationnels ? Pourquoi la ville n’a-t-elle pas d’électricité ? Les réponses fournies par les techniciens n’ont fait qu’ajouter de la confusion.
Le délégué provincial de l’eau et de l’énergie, Tchang Anague Gilbert, a expliqué que l’entreprise PADELFIT, après avoir succédé à TROPIC, avait laissé 42 000 litres de carburant. Cependant, l’entreprise actuelle, SAHEL, qui gère la centrale depuis 2021, aurait consommé ce carburant sans explication claire de son utilisation.
Le maire adjoint de Laï, Joseph Lague, a plaidé pour que les hautes autorités interviennent en confiant la gestion de la centrale à la Société Nationale d’Électricité (SNE). Selon lui, le retour de l’électricité est crucial pour relancer les activités économiques et améliorer la vie des habitants.
Après avoir inspecté les installations, le gouverneur a exprimé sa désolation face à cette situation qu’il a qualifiée d’inacceptable pour une ville chef-lieu. Il a promis d’entamer des discussions avec les responsables concernés et d’intervenir auprès du gouvernement pour transférer la gestion de la centrale à la SNE.
Construite par l’entreprise TROPIC, la centrale électrique de Laï a été reprise par PADELFIT, puis gérée par SAHEL depuis 2021.
Koumgue-Gueyeng Dono Emmanuel, correspondant dans la Tandjilé