Ce lundi 25 novembre, le Conseil constitutionnel dévoilera la liste définitive des candidats aux élections législatives prévues pour le 29 décembre prochain. Cette annonce mettra fin à plusieurs semaines de suspense, marquées par des controverses autour des décisions de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE).
Des exclusions qui font débat
L’ANGE a récemment rejeté les candidatures de plusieurs figures emblématiques de la politique tchadienne comme Mahamat Zen Bada, Secrétaire général du MPS. Ces exclusions ont été motivées par des accusations liées à la moralité et à des antécédents judiciaires. Parmi les motifs évoqués figurent : le détournement de fonds publics ayant conduit à des condamnations judiciaires ; l’usage de faux documents ; d’autres actes jugés contraires à l’éthique publique.
Ces décisions ont déclenché une vive polémique, certains y voyant un effort pour assainir la scène politique, tandis que d’autres dénoncent une instrumentalisation des institutions pour écarter des adversaires politiques.
Une étape cruciale pour les législatives
La publication de la liste définitive par le Conseil constitutionnel revêt une importance capitale. Elle clarifiera le paysage électoral et confirmera quels candidats sont habilités à concourir. Cette étape est également perçue comme un test pour l’indépendance et la crédibilité des institutions impliquées dans le processus électoral.
Ces législatives, qui se dérouleront dans un contexte de tensions politiques et sociales, sont attendues avec impatience par la population. Elles pourraient redéfinir les rapports de force et ouvrir une nouvelle page pour la démocratie tchadienne.
La décision du Conseil constitutionnel, tout en clôturant une phase de validation controversée, risque d’avoir un impact déterminant sur la suite de la campagne et sur l’avenir politique du pays.