Le Syndicat des médecins du Tchad (SYMET) exprime sa ‘’profonde indignation face à l’inaction persistante » du gouvernement concernant ses revendications. Il donne un ‘’bref délai’’ aux autorités pour les satisfaire.
Le SYMET revendique le statut des médecins ; le paiement ‘’sans délai’’ des primes et des arriérés des médecins ; la restitution des primes spéciales des professeurs hospitalo-universitaires supprimées de manière ‘’arbitraire’’ ; l’intégration de 500 médecins à la Fonction publique.
Le Syndicat exige la libération des locaux destinés aux médecins, ‘’illégalement’’ occupés par des administrateurs dans les hôpitaux ; la prise en compte ‘’immédiate’’ des problématiques de sécurité ‘’maintes fois signalées’’ ; la réintégration du SYMET dans les discussions et décisions relatives aux politiques sanitaires nationales.
‘’Malgré la signature d’un accord engageant le gouvernement a répondre à nos demandes, cet engagement, arrivé à échéance le 4 octobre 2024, reste lettre morte. Cette situation constitue une atteinte grave à la dignité des médecins et un danger pour le système de santé national’’, dénonce Dr Moussa Kalli, président du SYMET.
Le Syndicat accorde ‘’un bref délai’’ au gouvernement pour répondre à ces revendications.‘’Passé ce délai, le SYMET se verra contraint de lancer des actions d’envergure qui risquent de paralyser le système de santé national’’, prévient Dr Moussa Kalli.