Au Mali, la Cour d’appel a refusé la libération provisoire de onze cadres politiques associés à la « Déclaration du 31 mars », arrêtés le 20 juin dernier pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime ». Bien que le juge d’instruction ait ordonné leur libération en septembre, le procureur a contesté cette décision. Les proches des détenus jugent cette mesure « injuste » et la considèrent comme politiquement motivée. En conséquence, les anciens ministres et dirigeants de partis demeurent en prison.
Maître Ibrahim Marouf Sacko, avocat des onze cadres, dénonce cette détention, la qualifiant d’injuste et d’incompréhensible sur le plan juridique. Il rappelle que ses clients n’ont fait qu’organiser une réunion privée, sans porter atteinte à l’ordre public, et pourraient être libérés sous contrôle judiciaire.
Leur maintien en détention depuis près de cinq mois soulève de nombreuses questions. La chambre d’accusation de la Cour d’appel n’a pas encore justifié sa décision.
Ces figures incluent des personnalités influentes, comme Modibo Sidibé, ancien Premier ministre, ainsi que des responsables de partis comme Housseini Guindo.