Le président du comité de pré-sélection des candidatures du Mouvement patriotique du salut (MPS) aux élections législatives et locales, Kalzeubé Payimi Deubet a présenté ce samedi le rapport final de leur mission.
Le président du comité a expliqué que la mission principale était de sélectionner les candidats les plus qualifiés pour représenter le parti lors des prochaines échéances électorales. « Cette sélection s’est basée sur des critères stricts de transparence et d’intégrité, conformément aux directives établies lors du Congrès extraordinaire du 25 septembre 2024 ».
Le Comité a traité un total de 4 839 dossiers, comprenant 804 candidatures pour les législatives, 3 359 pour les communales et 676 pour les provinciales. Après examen, 188 candidatures ont été retenues pour les législatives, 2 232 pour les communales et 362 pour les provinciales. Concernant les candidatures de la diaspora, le comité a reçu 37 dossiers, mais seuls quatre candidats ont été retenus pour représenter les zones Afrique, Europe, Asie et Amérique.
Kalzeubé Payimi Deubet a souligné que la transparence a été au cœur du processus. « Chaque dossier a fait l’objet d’une analyse rigoureuse, et plus de 2 000 requêtes ont été traitées. En ce sens, le comité a pris soin de répondre aux candidats non retenus dans un souci de justice et d’égalité ».
En réponse aux attentes des candidats non retenus, le président du comité a annoncé que le remboursement des cautions a déjà commencé. Sur les 1 143 000 000 FCFA de cautions déposées par les candidats, 717 300 000 FCFA ont été remboursés, notamment aux candidats non retenus et aux femmes candidates ayant assumé elles-mêmes leurs frais de caution.
Il faut dire que les candidatures retenues par le comité de pré-sélection devront encore obtenir la validation de plusieurs instances, dont l’Agence nationale des Élections (ANGE), le Conseil Constitutionnel et la Cour Suprême. « Rien n’est donc acquis d’avance« , a précisé le président du comité de présélection, rappelant que la sélection définitive devra également passer par l’arbitrage de la direction du parti.