Débutée le 23 octobre et marquée par des échanges et de partages d’expérience, la 11e édition du Festival international le souffle de l’harmattan (FISH) a pris fin le 26 octobre à N’Djaména. Il s’organisera désormais chaque deux ans.
Le Festival international le souffle de l’harmattan est un espace d’expression de talents, de formation et de promotion de la littérature et de la culture.
Pour agrémenter cette 11e édition, Froto, conteur et poète ivoirien, met les mots sur les maux. ‘’Toumai, je suis Toumaï. Berceau de l’Humanité, je suis le berceau des calamités. Berceau des richesses, je suis le berceau des tristesses’’.
Au vu des difficultés rencontrées successivement, les organisateurs de ce festival décident de s’adapter. ‘’Désormais le souffle de l’harmattan sera un festival biennal. Nous sommes essoufflés d’évoluer chaque année dans un environnement où l’argent est thésaurisé, dans un environnement hostile à la chose de l’esprit donc au livre’’, regrette Mbernodji Sosthène, commissaire général dudit Festival.
Une dizaine d’acteurs du monde des arts et ceux d’autres horizons sont récompensés pour leurs engagements. Il y a notamment le prix spécial pour le soutien aux arts et à la culture et celui de l’engagement littéraire qui sont remis respectivement à Abdel Hakim Tahir et Jean-Bosco Manga. Aucun candidat n’a pu remporter le premier prix de la nouvelle.
