En prélude à la commémoration de la Journée des Nations Unies, célébrée tous les 24 octobre, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) a réaffirmé son engagement en soutenant le projet intitulé « Renforcement de la résilience des ménages exposés au risque d’inondation fluviale dans la zone du 9e arrondissement de la ville de N’Djamena », lancé le 12 octobre dernier.
Ce projet, mené en collaboration avec divers partenaires locaux et internationaux, vise à améliorer la capacité des familles vulnérables à faire face aux risques d’inondations, exacerbés par les changements climatiques. « Dans le contexte des effets inattendus des inondations de cette année, ainsi que de la dédicace de cette journée pour que nous relevions ensemble le défi de l’avenir, pour un monde prospère au-delà de 2030, nous sommes poussés à unir nos efforts avec ceux de la population de Ngueli pour stopper l’avancée des eaux qui menacent d’engloutir nos aires de culture et mettent en danger nos habitations, nos moyens d’existence et nos vies », a rappelé le représentant résident de la FAO au Tchad, Marc Mankoussou, dans son allocution d’ouverture.
C’était l’occasion pour lui de rappeler les paroles du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, à l’occasion de cette commémoration : « Dans notre monde en proie à la tourmente, l’espoir ne suffit pas. L’espoir passe par des mesures fermes et des solutions multilatérales en faveur de la paix, d’une prospérité partagée et d’une planète florissante. L’espoir passe par une coopération entre tous les pays. L’espoir passe par l’ONU. »
Le représentant de l’ONG ASPIND, Djerabé Watade a souligné que la FAO ne sera jamais absente pour ces ménages, car sa présence parmi eux en ces moments difficiles leur donne courage et force.
Rappelons que le projet « Renforcement de la résilience des ménages exposés aux inondations fluviales dans la ville de N’Djamena » est conduit par la FAO grâce à un financement du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires des Nations Unies (CERF), à travers le bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires au Tchad (OCHA), avec l’aide du partenaire ONG ASPIND qui assure sa mise en œuvre sur le terrain.