Ce 23 septembre correspond à la rentrée scolaire pour les classes d’examen. Elle est timide dans quelques établissements parcourus à N’Djaména.
Les élèves de terminale technique industrielle (TI) du Lycée d’enseignement de technique industrielle (LETIN) ont été tenus en haleine dès les deux premières heures par le chargé des cours de Physique-chimie. Profitant d’un temps libre, en attendant que le professeur de Mathématiques ne fasse son arrivée, le surveillant général, invite ces élèves à la rigueur, au travail et à la discipline. Pour lui, les résultats de l’année dernière au baccalauréat, qui sont de 36%, n’honorent pas le Lycée. Dans la cour et dans d’autres salles, l’engouement est faible. Du côté de l’administration, des élèves et parents poursuivent avec les inscriptions et les revendications relatives aux erreurs de notes et noms.
Au CEG de Habbena, c’est un calme plat. A notre arrivée, aucun élève n’est en salle. Réunis dans la cour de cet établissement où une bonne partie est inondée, enseignants et responsables prennent du thé et échangent autour des activités programmées. « Les emplois du temps sont déjà remis aux enseignants concernés. Les cours ont repris mais c’est timide parce que les parents n’ont pas encore inscrit massivement les enfants », informe Nguerotbaye Djimongbaye, directeur du CEG d’Habbena, appelant l’Etat et ses partenaires à œuvrer pour dégager l’eau.
Au lycée Felix Eboué, les cours ont aussi repris. Des élèves de classes de TD2 et TC ont notamment fait cour de Physique-chimie, prenant ainsi les programmes. « On a fait cours ensemble. L’ambiance était bonne. Même si on était pas nombreux », témoigne un élève de TD2, qui s’apprête à rentrer.
L’essentiel des élèves de ce lycée rencontrés sont sans uniforme. Comme dans les établissements précédents, c’est surtout au niveau de l’administration que les activités sont ressenties.