Des experts se sont rassemblés jeudi à Nairobi, capitale du Kenya, pour une réunion de deux jours visant à promouvoir le commerce électronique en Afrique.
Cet atelier de sensibilisation, concentré sur l’adoption des outils numériques dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) a réuni plus de 100 participants. Parmi eux figuraient des représentants des blocs économiques régionaux, des organisations économiques et des responsables gouvernementaux de tout le continent, tous venus chercher des moyens d’augmenter les ventes en ligne dans la région.
Geoffrey Kamanzi, directeur de politique des échanges de services auprès du Conseil économique d’Afrique de l’Est, une association d’entreprises du secteur privé de la Communauté d’Afrique de l’Est, a estimé que le manque d’un cadre réglementaire homogène était l’un des défis les plus significatifs pour le commerce en ligne en Afrique, car il réduit le niveau de confiance dans les transactions en ligne.
Il a suggéré que le continent pourrait mobiliser ses technologies mobiles de transfert de fonds très efficaces pour soutenir l’adoption du commerce électronique.
Les applications de prêt en ligne pourraient offrir des solutions de crédit abordables pour les petits acteurs du commerce électronique dépourvus de solutions bancaires, a suggéré M. Kamanzi.
Selon l’Union africaine, 54 membres du bloc sur 55 ont signé la ZLECA, qui couvre une population de près de 1,3 milliard de personnes pour un produit intérieur brut de près de 3.500 milliards de dollars.