La coordination des actions citoyennes Wakit Tamma a exprimé son indignation dans un communiqué concernant l’interruption « brutale » de son université citoyenne, ce 11 août 2024, à N’Djamena. Cet événement avait pour but de favoriser le dialogue entre citoyens et d’encourager l’engagement communautaire.
Selon la coordination des actions citoyennes Wakit Tamma, les forces de l’ordre ont intervenu sur les lieux sans mandat écrit du Procureur de la République, suscitant des inquiétudes concernant le respect des droits fondamentaux et des libertés publiques, notamment le droit de se rassembler pacifiquement.
La coordination condamne cette intrusion, la qualifiant d’atteinte à la liberté d’expression et à la démocratie, et appelle les citoyens à se mobiliser pour défendre le droit à l’information et à la participation civique. Elle appelle les autorités à respecter les processus démocratiques et à assurer la sécurité des participants à l’événement. Elle souligne en outre que la prise de parole citoyenne est cruciale pour le progrès de la société et que toute répression ne fera qu’accroître les tensions.