Le consortium composé de Caritas suisse, l’initiative humanitaire pour le développement (IHDL) et l’association pour la promotion des libertés fondamentales (APLFT) a lancé ce 6 août, le projet pour l’amélioration des conditions de vie et de la résilience des populations autochtones, réfugiées et retournées au Sud du Tchad dit Nexsud. Ce projet vise à améliorer les conditions de vie de ces catégories de personnes dans les zones d’accueil.
Financé à hauteur de 13 millions d’euros soit plus de 8 milliards de francs CFA par l’Agence française de développement (AFD) ce projet fait suite, selon Sophie Chappellet, directrice adjointe pays de l’AFD, au projet de développement inclusif des zones d’accueil du sud et de l’est qui s’est achevé en 2023. « Les résultats significatifs de ce projet ainsi que les leçons tirées sont capitalisées dans le cadre de ce nouveau projet », estime-t-elle.
Ce projet vient répondre à un problème réel selon les autorités en ce moment où le pays fait face à un afflux sans précédent de réfugiés sur son sol. « Le projet Nexsud est une réponse trouvée dans le but de contribuer aux cotés de l’Etat tchadien à soulager les populations victimes des déplacements forcés et celles qui ont ouvert leurs mains par générosité pour les accueillir sur leurs sols. Elle vise à répondre aux besoins immédiats et à long terme tout en créant des conditions optimales pour un changement durable », souligne pour sa part Adjid Ahmat Idriss, secrétaire permanent des ONG et des affaires humanitaires au ministère des Finances, du Budget, de l’Economie et du Plan.
Pour une durée de 5 ans, le projet couvre 3 provinces notamment le Logone oriental, le Mandoul et le Moyen-Chari.
