La tournée du gouverneur dans les quatre départements de la province du Logone occidental a pris fin hier, 4 août 2024. La dernière étape était la sous-préfecture de Bah dans le département de Lac-wey.
Entamée le 1er août, la tournée initiée par le gouverneur de la province du Logone occidental, Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh a pris fin hier 4 août. Pour ce dernier jour, la délégation du gouverneur était dans la sous-préfecture de Bah dans le département de Lac-wey.
Durant cette tournée, le gouverneur de la province du Logone occidental a véhiculé le message du vivre-ensemble et l’acceptation des uns et des autres dans leur diversité réciproque. Il a surtout mis l’accent sur les conflits agriculteurs-éleveurs qui ne cessent d’endeuillés des familles à chaque saison des pluies.
« Pour éviter d’être médecin après la mort, nous devons prendre toutes les mesures préventives afin d’éviter tous conflits entre les deux secteurs (agriculteur-éleveur) condamnés à vivre ensemble », a déclaré le Contrôleur général de Police, Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh. « Pour cette saison, nous en appelons à la retenue et à la sagesse des agriculteurs ainsi qu’aux éleveurs d’être au-dessus de la mêlée et de privilégier le dialogue, et dans le respect des us et coutumes« , a enchainé le gouverneur.
Pour Ngaro Levis, chargé du bureau de gestion des conflits agro-pastoraux du Logone occidental, en plus du discours du gouverneur, beaucoup reste à faire. Car, selon lui, sur le terrain, certains éleveurs s’octroient des couloirs de transhumance. Le cas du ferrick du canton Monkon est cité comme exemple.
Le gouverneur de la province du Logone occidental Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh a déclaré « qu’aucune des deux communautés à savoir agriculteur et éleveur n’est plus valeureuse. » La cohabitation doit être de mise, a-t-il insisté.
Du département de la Dodjé à celui de Ngourkosso en passant par Gueni et lac-Wey, les doléances des responsables des entités administratives sont presque identiques.
L’insuffisance des bâtiments administratifs, le manque d’eau potable, l’impraticabilité des routes pendant la saison des pluies, l’insuffisance des infrastructures scolaires et sanitaires, le manque du personnel médical dans les centres de santé, sont autant de doléances posées par les chefs des unités administratives. Ce à quoi le gouverneur promet plaider pour leur amélioration.
