Sous le thème « Cinéma, moyen de communication pour la lutte contre les violences basées sur le genre », la troisième édition du Festival du Cinéma du Mandoul (FECIM) se déroule à Koumra, chef-lieu de la province du Mandoul, du 22 au 24 novembre 2024.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le deuxième adjoint au maire de la commune de Koumra, Neldjissengar Yaïro Nicolas, a exprimé sa joie face à cet événement, soulignant que pendant trois jours, les habitants de la région et les invités venus d’ailleurs partageront leurs talents artistiques. Il a également salué la participation d’acteurs et de réalisateurs venus du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Bénin, venus enrichir cette édition par leur expertise et leur créativité.
Le délégué du festival, Noubahinguérassem Jonathan, a déclaré : « Ce festival met en avant le cinéma tchadien en célébrant son talent, en sensibilisant le public à la culture locale et en promouvant l’industrie cinématographique dans la province du Mandoul. Il offre un programme riche en projections, discussions et rencontres avec les réalisateurs et acteurs locaux et internationaux. »
Dans son discours de lancement, le secrétaire général du département du Mandoul Oriental, Abdoulaye Djibrine Idriss, a souligné l’importance du thème choisi cette année. Selon lui, le cinéma, par son pouvoir d’émouvoir et de provoquer des réflexions, se présente comme un outil puissant pour sensibiliser, éduquer et mobiliser contre les violences faites aux femmes. Il a conclu en affirmant :« Par cette lutte, le FECIM affirme son engagement en faveur de la promotion de l’égalité, du respect et de la dignité pour tous. »
Parmi les activités prévues pendant le festival, figurent des masterclass, des projections de documentaires, des ateliers sur l’actorat, les techniques d’écriture de scénario, et le montage vidéo.
Alex Loubadjo Djassibaye.