Par une cérémonie présidée le 9 novembre par le Ministre d’État, Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation Limane Mahamat, le gouverneur sortant de la province du Mandoul, Mahamat Zen Elhadji Yaya a passé le bâton de commandement à son successeur, Ahmat Abdallah Fadoul.
Dans son discours d’au revoir, le gouverneur sortant, Mahamat Zen Elhadji Yaya fait son bilan en ces termes : « Il sera prétentieux de vouloir établir un bilan en si peu de temps exhaustif. Cependant, en conformité avec les engagements pris lors de notre prise de fonction, nous nous sommes attelés avec l’ensemble de nos collaborateurs à assurer la sécurité des biens et des personnes, à enrayer les conflits intercommunautaires et impulser le développement. »
Pour lui, de façon globale, la situation sécuritaire est plus ou moins satisfaisante. Malheureusement, en ce qui concerne les conflits intercommunautaires, c’est avec beaucoup de regrets qu’il avoue n’avoir pas atteint ses objectifs. Il s’agit selon lui, des affrontements de Mouroumgoulaye, dans le département de Tar Al Nass, qui ont pour cause profonde des faits antérieurs à son arrivée. Il a invité son successeur à prendre en main ce dossier, en collaboration avec l’Association des chefs traditionnels du Tchad et les comités locaux pour parvenir à la paix et à la cohabitation pacifique.
Le Ministre d’État, Ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation Limane Mahamat a, dans son discours d’installation, loué la carrière du gouverneur sortant et justifie sa succession par de nouvelles ambitions politiques. Il a présenté le nouveau gouverneur comme un homme compétent au regard de sa gestion de la province du Chari Baguirmi, et l’appelle à faire réditer l’exploit dans le Mandoul.
À l’endroit de la population, il a invité à la culture de la paix, du vivre-ensemble et au respect de l’autorité de l’État et des lois de la République.
Après cette cérémonie, une rencontre a lieu, dans le jardin de la résidence du gouverneur, entre les autorités administratives, traditionnelles et sécuritaires ainsi que les chefs des services déconcentrés de l’État avec le ministre à l’endroit des concernés.
Alex Loubadjo Djassibaye