Alors que le chef de l’État mène une opération de sécurisation dans la région du Lac pour lutter contre la secte Boko Haram, la vigilance reste primordiale à N’Djamena. Cependant, une pratique inquiétante gagne du terrain dans la capitale : de nombreux véhicules circulent avec des vitres teintées et sans plaques d’immatriculation visibles, ce qui représente une menace pour la sécurité publique.
En effet, il est de plus en plus courant de voir des véhicules dont les conducteurs ont délibérément retiré ou modifié leurs plaques d’immatriculation. Certains effacent la partie blanche de la plaque pour la rendre illisible, échappant ainsi à la vigilance de la Police et des autres services de sécurité. Cette tendance complique l’identification des véhicules, un élément pourtant essentiel dans le contexte sécuritaire actuel.
À l’heure où la moindre faille peut être exploitée par des ennemis potentiels, la prolifération de ces pratiques soulève des inquiétudes légitimes. Face à cette situation, il serait opportun pour les autorités d’intervenir rapidement en imposant des mesures de régularisation. Un court délai pourrait être accordé aux propriétaires de ces véhicules pour se mettre en conformité avec la loi, en installant des plaques d’immatriculation lisibles et en respectant la réglementation sur les vitres teintées.
En parallèle, des sanctions plus strictes devraient être envisagées pour ceux qui persisteraient à contourner ces règles de sécurité. Ces mesures contribueraient non seulement à renforcer la vigilance à N’Djamena, mais aussi à dissuader les comportements pouvant mettre en danger la sécurité des citoyens.
