Ce 31 octobre, un atelier s’est tenu à N’Djamena pour valider le cadre réglementaire national semencier du Tchad, en conformité avec les normes semencières de l’Afrique centrale et de l’Ouest. L’événement a été inauguré par Sanoussi Hissein Hamdane, directeur général adjoint de la production agricole et de la formation.
Cet atelier revêt une importance cruciale pour le Tchad, qui aspire à développer son secteur agricole. En effet, la qualité des semences contribue à plus de 40 % de la productivité agricole.
Depuis 2015, le pays s’est engagé dans la réglementation de la filière semencière en adoptant une politique nationale des semences. Cette politique a été examinée par un groupe technique de 12 experts, qui l’a comparée aux politiques des communautés économiques régionales de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Ce groupe d’experts a mené un travail rigoureux, en analysant en profondeur tous les documents recommandés aux États membres. Parmi ceux-ci figurent les textes établissant la Direction des semences et plants, le Comité national des semences et plants, ainsi que ceux définissant les superficies minimales, les normes d’emballage et les frais de certification.
L’objectif de l’atelier est de valider ces textes révisés par les experts, un processus achevé en moins de 24 heures.