L’appel à l’aide lancé par le Premier ministre, Allah-Maye Halina, pour faire face aux inondations et les conditions posées par le parti Les Transformateurs pour sa participation aux élections législatives, provinciales et communales du 29 décembre sont les sujets qui ont intéressé la presse tchadienne.
Au secours !
Depuis juillet, le Tchad fait face à de terribles inondations qui ont fait près de 600 morts et deux millions de personnes touchées. Après les inondations pluviales, c’est la crue des fleuves Chari et Logone qui inquiète les autorités de N’Djamena.
« Les inondations au Tchad : Allah-Maye tend la sébile », pointe L’Observateur. Le journal rappelle qu’il n’y a pas longtemps, « malgré les nombreux signes d’alerte », les autorités tchadiennes ont « négligé » les inondations. Aujourd’hui, « dépassé », rapporte L’Obs, le Premier ministre sollicite l’appui et l’assistance technique et financière « massive » des pays et organisations en « tendant la sébile comme le dernier des mendiants ».
« Du déni à la sagesse », plaque à sa Une Abba Garde qui abonde dans le même sens. Cet appel à l’aide d’Allah-Maye Halina aux partenaires intervient alors que « quelques semaines plus tôt, le même Premier ministre avait déclaré que la situation était sous contrôle et qu’il n’y avait pas péril en la demeure », insiste l’hebdomadaire de Chagoua.
Les Transformateurs ne participeront pas aux élections générales à tout prix
Le Tchad organise les élections législatives, provinciales et communales le 29 décembre 2024. Si certains partis ont déjà annoncé leur participation, d’autres fixent des préalables. C’est notamment le cas des Transformateurs.
« Elections législatives et locales : Les Transformateurs comptent participer mais avec des conditions », précise L’Observateur. Le journal qui rappelle que ces conditions ont été posées lors d’une convention organisée du 4 au 5 octobre à N’Djamena sous le thème « Tirer les leçons de la lutte passée et mobiliser les moyens additionnels de lutte pour la construction d’un Tchad de justice et d’égalité ».
Ces conditions, c’est N’Djamena Hebdo qui les détaille. Il s’agit de définir un consensus bipartisan utile pour le peuple pour les 5 ans à venir, différer l’organisation des élections en 2025, amender la loi sur le découpage électoral, réviser la liste électorale, revoir la composition de l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) et du Conseil constitutionnel, réformer l’armée.