L’association House of Africa organise ce 12 octobre, au sein de l’Office national des médias audiovisuels (ONAMA), la 8e édition de son Forum sur la gouvernance de l’Internet au Tchad.
‘’Quel Internet voulons-nous pour le Tchad ?’’ C’est autour de ce thème que l’assistance composée des représentants de structures étatiques, d’acteurs du numérique, de la société civile et du milieu universitaire, échange.
Pour Mahamat Alifa Abouna, président du comité d’organisation, ce thème résonne avec les défis et les opportunités auxquels ‘’nous faisons face dans le paysage numérique actuel’’.
‘’L’internet n’est pas qu’un simple outil : c’est un vecteur de développement qui peut transformer notre société sur le plan économique, social et culturel. Il est donc impératif qu’on se mette tous ensemble pour permettre un accès fiable, sécurisé et inclusif à tous les Tchadiens’’, lance-t-il.
Avec un taux d’accès à Internet inférieur à 20%, le Tchad est à la traîne. L’objectif des autorités est de pallier cette fracture numérique. ‘’Le premier défi auquel nous devons faire face est celui de la fracture numérique. Il est impératif d’étendre la couverture du réseau à l’ensemble du territoire national, en particulier dans les zones rurales et les régions les plus reculées. Nous allons poursuivre le déploiement des infrastructures numériques modernes’’, promet Mahamat Hissein Brahim, secrétaire général du ministère des Communications, s’engageant à œuvrer pour la réduction du coût d’accès à Internet.
Les premières préoccupations du public ont justement concerné la qualité de l’Internet et son coût d’accès jugé élevé. Ce qui s’explique, selon certains acteurs du domaine, par principalement l’enclavement du pays.