Le Ministère de la Femme et de la Petite Enfance, en collaboration avec l’UNICEF, a organisé une cérémonie commémorative de la Journée Internationale de la Fille (JIF) ce vendredi 11 octobre 2024 à N’Djamena. Cette journée met en lumière l’importance de relever les défis auxquels les filles sont confrontées et de promouvoir leur autonomisation dans le respect de leurs droits fondamentaux.
Célébrée chaque 11 octobre par la communauté internationale, la Journée Internationale de la Fille vise à sensibiliser sur les défis et les discriminations auxquels les filles font face, afin de leur offrir des perspectives d’avenir sur un pied d’égalité avec les garçons.
Cette année, le Tchad a choisi le thème : « Faciliter l’accès des filles aux sciences et technologies pour l’égalité des sexes, » en écho au thème international « La vision des filles pour l’avenir. » Ce choix souligne à la fois l’urgence d’une action collective et l’espoir persistant, porté par la voix des filles et leur vision d’un futur équitable. Ce thème met en avant l’importance d’assurer un accès équitable des filles aux domaines scientifiques et technologiques, où elles demeurent encore largement sous-représentées.
Au Tchad, les filles font face à d’énormes obstacles qui entravent la réalisation de leur plein potentiel et sont encore loin de jouir des mêmes droits que les garçons. Elles subissent de nombreuses discriminations en raison de leur sexe, ainsi que des stéréotypes sociaux profondément ancrés dans la culture et la société.
Le Représentant de l’UNICEF au Tchad, Dr. Marcel Ouattara, souligne que la génération actuelle de filles, et plus particulièrement celle du Tchad, est touchée de manière disproportionnée par les crises internes liées au changement climatique, aux conflits, à la pauvreté et au recul des droits de l’homme et de l’égalité des sexes. De nombreuses filles tchadiennes sont encore privées de leurs droits, ce qui limite leurs choix et leur avenir. Pourtant, il affirme que « les filles tchadiennes ne sont pas seulement courageuses face à la crise, mais elles sont également pleines d’espoir pour l’avenir. Chaque jour, elles agissent pour concrétiser la vision d’un monde où toutes les filles sont protégées, respectées et autonomes. »
Pour Dr. Ouattara, les filles tchadiennes ne peuvent réaliser cette vision seules. Elles ont besoin d’alliés qui les écoutent et répondent à leurs besoins : « Il est temps d’écouter les filles et d’investir dans des solutions éprouvées qui accéléreront les progrès vers un avenir où chaque fille pourra réaliser son plein potentiel, » conclut-il.