La Fédération des enseignants du Tchad ( FET) , membre de la plateforme des syndicats du secteur de l’éducation du Tchad, a célébré ce 5 octobre 2024 dans les locaux du lycée Félix Eboué, la journée internationale des enseignants édition 2024 placée sous le thème » Valoriser les voix des enseignants : vers un nouveau contrat social pour l’éducation ».
Ils étaient réunis pour célébrer cette journée spéciale pour eux , mais aussi mettre en valeur le rôle des enseignants dans la construction de l’avenir éducatif à travers le thème.
Pour le secrétaire général de la fédération des enseignants du Tchad, Ngandjeï Gali, cette journée a une importance capitale et rappelle le rôle régalien de l’enseignant. << Que cette fête soit pour nous une occasion pour méditer sur l’importance du travail de l’enseignante et de l’enseignant dans notre vie, et l’opportunité de prendre des décisions qui faciliteraient la création de plus d’emplois pour que tous ceux qui sont capables d’enseigner, et qu’ils puissent se développer personnellement dans le corps du métier d’enseignement. Pour une vraie enseignante ou un vrai enseignant qui a déjà compris que les bonnes choses résultent d’un travail bien fait, ce jour n’est pas une fête comme tant d’autres. Ce n’est pas une fête pour les enseignantes et les enseignants qui ne le sont que de nom, mais c’est une fête pour les enseignantes et des enseignants soucieux de s’acquitter convenablement de leurs obligations professionnelles et de rentabiliser leur travail>>, moralise-t-il.
Il ajoute également que cette célébration doit interpeller les décideurs sur la situation des enseignants et le bien être des tous les citoyens tchadiens sans exception. <<Pour ce qui nous concerne ici, nous célébrons ce jour pour faire en sorte que les décideurs restent conscients de l’importance de la vie de leurs employés. Mais c’est également l’occasion d’éveiller la conscience de ces décideurs que travailler n’équivaut pas à s’asseoir dans les bureaux, que c’est plutôt fournir des efforts, se fatiguer pour demander par après un repos bien mérité. C’est enfin une opportunité pour nous rappeler mutuellement que chacun devrait exiger un salaire si et seulement s’il a travaillé et produit quelque chose, quand la caisse y a trouvé sa part>>, a poursuivi Ngandjeï Gali.
Depuis 1994, la Journée mondiale des enseignants et des enseignantes est célébrée un peu partout dans le monde.