L’automédication et le surdosage des médicaments peuvent avoir des conséquences indésirables sur la santé humaine. Au Tchad, dans les ménages démunis, ces pratiques sont courantes.
Interrogé à ce sujet, Ahmed Rozzi, pharmacien de son état, met en garde contre la prise de médicaments de manière aléatoire, sans consulter un médecin spécialiste.
« Certaines combinaisons de médicaments peuvent ne pas convenir à certains poids ou âges, ce qui peut entraîner des effets secondaires ou des risques à long terme », avertit-il.
Au Tchad, dans les ménages démunis, il est observé que l’automédication est très pratiquée. En plus, certaines personnes, pour des raisons de prévention, avalent abondamment des comprimés achetés chez des vendeurs non autorisés et sans avis médical. Ce que déconseille Ahmed Rozzi : « Certaines maladies peuvent présenter des symptômes similaires et la prise de médicaments sans ordonnance peut aggraver la situation. En outre, la prise du médicament à forte dose peut entraîner d’autres maladies. »
Cet avertissement intervient alors que la saison des pluies au Tchad est marquée par de nombreuses maladies, en particulier le paludisme. Cette période est considérée comme celle d’une consommation excessive de médicaments par les populations.
Ahmed Rozzi souligne qu’il existe certaines directives que le patient doit suivre pour maintenir sa santé. « Prenez le bon médicament pour l’usage auquel il est destiné, sur les conseils d’un médecin. Respectez la posologie et le moment prescrits par le médecin. Un autre médicament ne doit pas être ajouté aux médicaments prescrits par le médecin sauf sous sa consultation. Faites un suivi auprès de votre médecin de temps en temps pour savoir quels médicaments il faut arrêter de prendre », oriente-t-il.
Ndilnodji Stéphane