Le 1er octobre marque la rentrée scolaire pour l’année académique 2024-2025 dans les établissements scolaires publics du Tchad. A N’Djamena, la réalité sur le terrain reflète des défis majeurs qui entravent le bon déroulement de cette rentrée.
Dans certains établissements scolaires publics, notamment ceux des 3e, 6e et 7e arrondissements de la capitale, le constat est préoccupant. Une visite réalisée ce matin dans ces zones a révélé une absence significative d’enseignants et d’élèves. Les couloirs, qui devraient être bruyants, sont étrangement calmes, témoignant d’un retard déjà observable dès le premier jour des classes.
Concernant le cas du lycée de la Concorde dans le 3e arrondissement, le proviseur Mahamat Alhéré partage que, malgré la présence des herbes dans la cour, les salles sont prêtes pour la reprise des cours. Cependant, le souci se situe au niveau des élèves qui, comme d’habitude, ne se présentent en cours qu’après une semaine de la date prévue.
Certains parents d’élèves, préoccupés par cette situation, disent avoir exprimé leurs inquiétudes lors des inscriptions. Ils s’attendent à ce que tout se rétablisse comme cela avait été annoncé auparavant. De plus, certaines salles ne répondent pas aux normes et l’absence d’enseignants est également problématique. « Nous avons des attentes pour cette nouvelle année scolaire, mais nous sommes déçus de voir que nos enfants ne peuvent même pas rejoindre leurs classes à cause de l’absence de leurs enseignants et des locaux inadaptés », a déclaré Jean-Louis, un parent d’élève rencontré au lycée de Gassi, venu inscrire son enfant.
Les fortes pluies pendant les vacances ont laissé des séquelles visibles. De nombreux établissements sont en proie à des conditions d’apprentissage difficiles, avec des infrastructures endommagées et des salles de classe inondées. Ce qui rend cette rentrée des classes problématique à N’Djamena.