Dans un communiqué publié ce 26 septembre, le média français France 24 a vivement réagi aux accusations portées par le Burkina Faso et les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) contre son journaliste Wassim Nasr. Il dénonce les graves accusations, « dénuées de fondement », portées par les trois pays de l’Alliance des États du Sahel contre son journaliste Wassim Nasr.
Dans son communiqué, le média France 24 dénonce ces « graves accusations » dénuées de fondement et exprime tout son soutien à Wassim Nasr, journaliste spécialiste des mouvements terroristes et des questions sécuritaires, reconnu pour son traitement « objectif, factuel et précis » des événements dramatiques en cours dans la région, qui travaille avec « méthode et déontologie » en recoupant ses sources chez tous les protagonistes, y compris au sein des régimes concernés.
Selon la chaîne de télévision française, « ces actions judiciaires constituent une nouvelle entrave à la liberté de la presse, touchant aussi bien les journalistes locaux que les médias internationaux dans cette région, désignée comme un « trou noir de l’information » par Reporters Sans Frontières dans un rapport publié en novembre 2023. »
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« En dépit de ces actions et de la censure, fondée sur des prétextes fallacieux et en dehors de tout cadre légal, de ses diffusions au Mali, au Burkina Faso et au Niger, France 24 continuera à mener sa mission avec professionnalisme et indépendance. La chaîne s’engage à fournir chaque jour une information libre et vérifiée aux nombreux utilisateurs numériques qui la suivent dans ces trois pays », déclare le média français.
Il faut rappeler que les autorités judiciaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont annoncé l’ouverture d’enquêtes contre Wassim Nasr, lui reprochant ses sources dans les milieux djihadistes et l’accusant de complicité et d’apologie du terrorisme.