Le Médiateur de la République et le système des Nations unies au Tchad ont conjointement commémoré la Journée internationale de la paix, ce samedi 21 septembre 2024.
Cette journée, instituée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1981, est célébrée chaque 21 septembre dans le but de promouvoir la paix et la non-violence à travers le monde. En 2001, l’Assemblée générale a renforcé l’importance de cette journée en la consacrant comme période de cessez-le-feu et de non-violence.
Sous le thème « Promouvoir une culture de paix« , la célébration de cette année prend une signification particulière dans un monde toujours marqué par des conflits. Dr François Batalingaya, coordonnateur du système des Nations unies résidant au Tchad, a saisi cette occasion pour lancer un appel vibrant à la cessation des violences. « C’est une occasion de faire cesser les armes et d’encourager tout individu à prendre conscience de l’humanité de chacun« . Il a déploré des guerres, allant « du Moyen-Orient au Soudan en passant par l’Ukraine et au-delà« , soulignant que ces conflits infligent des souffrances terribles avec des « bombes et des balles mutilant et tuant« .
La Journée internationale de la paix est également une plateforme pour sensibiliser les communautés à l’importance de la réconciliation nationale. Elle met en lumière la nécessité de renforcer le dialogue intercommunautaire afin de construire une cohabitation pacifique et une paix durable à travers tout le pays.
Le Médiateur de la République, Saleh Kebzabo, a rappelé, dans son discours, l’importance d’une paix continue, qui ne se limite pas à l’absence de conflits armés, mais qui doit être vécue au quotidien. « Cette journée n’est pas juste festive, mais elle nous interpelle afin de nous souvenir de la paix et de la vivre à tout instant« , a-t-il souligné. Il a également appelé à observer et promouvoir la paix dans tous les aspects de la vie, que ce soit à travers la cohésion sociale, le vivre-ensemble, la solidarité ou l’inclusion. Pour Saleh Kebzabo, la paix véritable se reflète dans le « savoir-vivre et savoir-être réunis.«