A la veille de la rentrée administrative, le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Mamadou Gana Boukar, a fait une déclaration le 14 septembre. Il appelle les responsables, enseignants et agents à regagner leurs postes.
En plus des multiples défis auxquels fait face l’école tchadienne, s’ajoutent les inondations et des afflux des réfugiés et des déplacés. ‘’Nous démarrons l’année scolaire 2024-2025 dans un contexte préoccupant’’, constate le ministre de l’Education nationale.
Placée sous le thème : « les défis de l’école tchadienne face à la 5e République », la nouvelle année scolaire 2024-2025, nécessite de tous les acteurs, dit le ministre, des efforts conséquents. ’’A cet effet, j’invite tous les acteurs et partenaires du système éducatif à une synergie d’actions’’, lance Mamadou Gana Boukar, rappelant notamment les nombreuses grèves ayant secoué l’année précédente. ‘’Nous voulons une école centrée sur la réussite des élèves et la valorisation de la fonction enseignante’’, ambitionne-t-il.
S’il est avéré que certains établissements ont de bonnes prestations pour leurs encadrements aboutissant aux résultats ‘’très encourageants et qui emportent nos félicitations’’, il est à noter que d’autres s’adonnent aux ‘’pratiques peu orthodoxes’’, affirme Mamadou Gana Boukar.
‘’J’attire l’attention de ceux qui ne sont pas en règle vis-à-vis du ministère et leur demander de respecter les procédures et textes régissant le fonctionnement des établissements en vigueur’’, lance-t-il.
Le ministre de l’Education appelle les responsables des établissements scolaires à une gestion ‘’rationnelle, rigoureuse, efficace et efficiente des ressources humaines et matérielles disponibles tant, les enjeux relatifs au redressement sont majeurs’’.
Mamadou Gana Boukar invite tous les enseignants, personnel d’encadrement et toute la chaine administrative scolaire à regagner leurs postes pour mieux préparer la rentrée scolaire.
