Dans le cadre du projet CAGOT » Citoyenneté active et gouvernance ouverte au Tchad » porté par le consortium OXFAM, Cadre national de concertation des producteurs ruraux au Tchad et ACCORD Tchad avec le soutien de l’Union Européenne, un point de presse a été organisé ce vendredi, 30 août 2024 à Koumra pour plaider en vue de l’application de l’ordonnance 012 instituant la parité dans les fonctions nominatives et électives dans les institutions en République du Tchad.
Dans ce message de plaidoyer lu par la bénévole de l’AARMOC (Action des artistes sans frontières pour le développement et l’éducation aux droits humains), Mondounouba Thérèse, il est indiqué que la loi accorde un quota de 30% aux femmes pour leur participation dans toutes les fonctions nominatives et électives pour évoluer progressivement vers la parité.
S’adressant au Gouverneur de la province du Mandoul, elle affirme que ce quota s’applique en ce qui concerne les fonctions nominatives, aux grandes institutions, gouvernement, postes de responsabilité dans l’administration publique centrale, déconcentrée et décentralisée.
Pour les fonctions électives le texte cite l’Assemblée Nationale, le SENAT, les Assemblées locales, consulaires et ordres professionnels, c’est pourquoi poursuit-elle, il est donc impératif que les autorités compétentes veillent à la mise en œuvre de cette ordonnance en adoptant des mesures concrètes tels que des quotas de représentation, campagnes de sensibilisation et des programmes de renforcement des capacités pour assurer le succès de cette initiative.
« La parité est un principe fondamental de la démocratie moderne et de la justice sociale. En garantissant une représentation équilibrée des genres dans les instances politiques et administratives, le Tchad renforce sa légitimité démocratique et favorise une gouvernance plus inclusive et équitable », réitère-t-elle.
Alex Loubadjo Djassibaye, correspondant à Koumra