Certains ménages N’Djamenois sont en manque de leur poisson préféré en cette saison des pluies. Sur presque tous les marchés de N’Djamena, l’on constate la rareté du « garga » causant sa cherté.
Sur les marchés de la place, les ménagères rencontrées se plaignent de la rareté de cette variété de poisson très prisée pour sa soupe. Malgré la rareté et la cherté de prix, la famille de Menodji Nembaye ne s’en passe pas. « Cette année, le garga est vraiment très cher par rapport aux années précédentes. Le garga noir entretemps on achetait 7 ou 8 à 500f mais cette année 4 seulement à 500f. Malgré tout, dans ma famille on mange tous les jours. Sa soupe est très appétissante et c’est aussi vitamineux« , dit-il.
Fati Mornongar, mère de famille, se plaint également de la rareté et cherté de ce type de poisson généralement abondant en saison des pluies. « Nous, les familles pauvres, comment on va faire surtout avec notre nombre ? Il nous faut au moins 5 000f ou 7 000f pour que les enfants mangent bien ce poisson« , suppose-t-elle.
Malgré sa rareté et cherté, la soupe de garga ne manque pas dans le menu des N’Djamenois.
Ndilnodji Stéphane