Dans le 9e arrondissement de N’Djaména, au rond-point communément appelé « Barrière » de Walia, un énorme trou dans la chaussée continue de causer des désagréments aux conducteurs de véhicules de deux et quatre roues, ainsi qu’aux importateurs de marchandises. Ce trou, qui s’agrandit de jour en jour, représente une véritable menace pour la sécurité routière, provoquant régulièrement des accidents.
Les conducteurs, qu’ils soient au guidon d’une moto ou au volant d’un camion, peinent à traverser ou à contourner ce trou. Bien que plusieurs tentatives de réparation aient été menées, la situation reste inchangée, la dégradation du bitume étant constante. Les usagers de la route, frustrés, pointent du doigt les poids lourds qui empruntent quotidiennement cette voie, les accusant d’être à l’origine de sa dégradation.
Un conducteur de moto-taxi, communément appelé « clandoman », partage sa détresse. « Chaque fois, il y a des accidents, et en plus, les gros porteurs tombent souvent en panne ici. Nous, les clandomen, prenons des risques énormes en travaillant ici ».
Un autre usager, exaspéré, ajoute : « On se croirait dans la capitale, mais sincèrement, rien ne fonctionne comme il le faut. L’État doit prendre en charge la réhabilitation de ces routes dégradées pour faciliter la tâche aux conducteurs ».
Le rond-point Barrière joue un rôle importation dans l’économie locale, étant un passage obligé pour les marchandises en provenance du Cameroun, du Nigeria, et d’autres pays voisins, avant d’atteindre le centre de N’Djamena. Face à l’urgence de la situation, la réhabilitation de cette voie devient impérative pour garantir une circulation fluide des gros porteurs et réduire les risques d’accidents.